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de l' Harmonie de Bischwiller

le samedi 26 mars 2011 à 20 h

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16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 20:02

 

 

Pourquoi contredire une femme ? Il est tellement plus simple d'attendre qu'elle change d'avis !

Jean Anouilh

 

 

 

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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 06:48

 

 

" Le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme. "

Winston Churchill                    

 

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 18:46

 

 

 

" La violence est le dernier refuge de l'incompétence. "

Isaac Asimov, Fondation 

 

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 05:55

 

 

" Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient "

Charles Caleb Colton

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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 21:21

 

 

La haine, c'est la vengeance du poltron.

                                                                                    SHAW Bernard

 


 

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 17:49

 

 

"Il importe de s'associer avec des amis de même esprit."

                                                                            

                                                                                                               Tao

                                                                                   Merci à tous mes amis pour leur présence et leur amitié

merci

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25 août 2006 5 25 /08 /août /2006 18:41

 

" Qu'importent les trésors ! Plutôt qu'argent entasser, mieux vos amis posséder. "

                                                                          Nicolaï Gogol

un gros bisous à tous nos amis...

message animé chatons clignent des yeux: "bisous"

 

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 08:02
La petite fille qui cherchait en elle
le Chemin des Mots

Il était une fois une petite fille qui ne trouvait pas les mots
pour dire ce qu'elle ressentait.
Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'interieur d'elle,elle éprouvait come une sorte de vide. Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée.
Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase.

Dans ces moments là, elle devenait agressive, violente, presque méchante.Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche. Elle lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer.

-De toute façon tu ne peux pas comprendre.
-Ca ne sert à rien de dire.
-C'est des bêtises de croire qu'il faut tout dire !

D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence,
avec ce sentiment douloureux.
-Que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais. Que les mots ne sont que des mots. Mais tout au fond d'elle même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage.

Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio :
-Il y a chez tout être humain un Chemin de Mots qu'il appartient à chacun de trouver.

Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le Chemin des Mots qui était à l'intérieur d'elle. La première fois où elle s'aventura sur le Chemin des Mots, elle ne vit rien. Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties et quelques fleurs piquantes. Les mots du Chemin des Mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir.
La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot " oser " .

Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler.
Il lui dit d'une voix exténuée :
-Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus ?
Elle lui répondit:
- Je crois que je vais te prendre avec moi et je vais t'emmener très loin dans ma vie.

Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avait une forme différente et un sens particulier.

Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot "Vie".
Elle le ramassa, le mit contre son oreille.
Tout d'abord, elle n'entendit rien. Mais en retenant sa respiration,
elle perçut comme un petit chuchotement :
- Je suis en toi, je suis en toi
Et plus bas encore : -Prends, soin de moi.
Mais là, elle ne fut pas très sûre d'avoir bien entendu.
Un peu plus loin sur le Chemin des Mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui même, tout frileux comme s'il avait froid.
Il avait vraiment l'air malheureux, ce mot-là. Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son coeur et entendit un grand silence. Elle le caressa et lui dit :
-Comment tu t'appelles, toi ?

Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée :
-Moi, je suis le mot "Seul" . Je suis vraiment tout seul. Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi.
Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.Près d'un fossé, sur le Chemin des Mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus.
Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle :
-Je m'appelle  "Toi" , lui dit-il. Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres. La petite fille le prit en disant :
-J'ai envie de t'adopter, "toi", tu seras un bon compagnon pour moi.

Sur le Chemin des Mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place.
Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant. Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences. Elle le trouva au creux d'une petite clairière. Il était allongé de tout son long, paraissait détendu, les yeux grands ouverts.
Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être là. Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit :
-C'est vraiment toi que je cherchais, je suis ravie de t'avoir trouvé.
Veux-tu venir avec moi ? Il répondit :
-Bien sûr, moi aussi je t'attendais...

Ce mot qu'elle avait trouvé, était le mot "Vivra" .
Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le Chemin des Mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante : "Ose ta vie, toi seule la vivras."

Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le Chemin des Mots. Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissaient furent surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle. Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.

Ainsi se termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour le dire.

Jacques Salomé  la bonne route

 

 

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 05:52

 

Texte qui m'a été envoyé par Isabelle  ma correspondante québécoise



Un homme de 92 ans, petit, très fier, bien habillé et bien rasé tous les matins à 8h00, ses cheveux parfaitement coiffés, déménage dans un foyer pour personnes âgées.  Sa femme est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison.  

Après plusieurs heures d'attente dans le lobby du foyer, il souriait gentiment lorsqu'on lui a dit que sa chambre était prête.  Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description de sa petite chambre, sans oublier le drap suspendu à sa fenêtre pour servir de rideau.

"Je l'aime beaucoup " dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.

"M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu ".

"Cela n'a rien à voir ", a-t-il répondu.  "Le bonheur est quelque chose que je choisis à l'avance.  Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration - ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois.  C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre.  C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil.  J'ai le choix: je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui  fonctionnent encore.

Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir les yeux, je focusserai sur le nouveau jour et sur tous les souvenirs heureux que j'ai amassés tout au long de ma vie.  La vieillesse est comme un compte de banque.  On retire de ce qu'on a amassé.  Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte de banque des souvenirs.  Merci de votre participation à remplir mon compte de banque car je dépose encore.  Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux.

1.       Libérez  votre coeur de la haine
2.       Libérez votre tête des  soucis
3.       Vivez  simplement
4.       Donnez  plus
5.       Attendez- vous à moins.

nains

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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 10:44

 

 

" Le conte du plein et du vide "

   
   

 

Il était une fois une femme qui avait découvert, il y avait de cela très longtemps, que tout au fond d'elle, il y avait un immense vide. Un énorme vide entièrement rempli de solitude.

- je suis habitée depuis toujours par cette solitude, disait-elle.

Et pendant des années elle avait tenté désespérément, courageusement, violemment parfois, de remplir ce vide. Que d'efforts pour déloger sa solitude, pour la chasser en faisant entrer de force dans son vide, plein de personnes. Tout plein d'hommes surtout. Plein d'activités et aussi plein, plein de choses à faire, toujours plus de choses à faire. Ceux qui la voyaient de l'extérieur croyaient voir une femme forte, solide, pleine de dynamisme. Ils voyaient, eux, quelqu'un de sûr, de résistant, qui savait s'affirmer. Ils n'hésitaient pas à s'appuyer sur elle, à demander des services à cette femme forte et pleine de ressources. Personne ne voyait le trou immense, rempli de solitude, qui occupait tout l'intérieur de cette femme.

Un jour, elle rencontra quelqu'un qui possédait cette qualité rare de voir dans les êtres humains, non ce qu'ils étaient, non ce qu'ils montraient ou cachaient mais ce qu'ils allaient devenir. Il voyait en eux ce qui n'était pas éveillé et qui allait se réveiller, ce qui n'était pas né et qui allait naître. Il percevait ce qu'ils allaient découvrir avant même qu'ils le découvrent eux-même, en eux-même.

Et cet homme lui dit: - Je vois plein de possibles en toi. Elle qui se sentait si vide, envahie seulement par son immense solitude, traversée par sa détresse, elle entendit ce jour-là le premier des possibles: il lui était possible de remplir son vide avec les possibles de son existence!

Conte extrait de "Contes à guérir, Contes à grandir"

Jacques Salomé

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