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de l' Harmonie de Bischwiller

le samedi 26 mars 2011 à 20 h

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 06:21

 

Raffa a toujours des articles bien documentés ainsi que des vidéos intéressantes.

Il y a peu elle mis sur son site un clip d'un groupe québécois  sur notre avenir ... bien sombre :

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures
je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière
grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'a c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

                                                                                   Le reste sur  :   Raffa

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 09:52

 

"Un sourire coûte bien moins cher que l'électricité,

       mais apporte autant de lumière "

       Abbé Pierre

 

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 05:56

 

"Laissez les enfants cheminer avec la Nature,  laissez les voir les beaux mélanges et les belles relations qu'entretiennent la mort et la vie, leur unité aussi joyeuse qu'indissociable telle qu'elle est enseignée dans les bois et les prés, les montagnes, les plaines et les cours d'eau de notre planète bénie." (John Muir, "1500 kilomètres à pied à travers l'Amérique", éd. José Corti)

John Muir est né en Ecosse en 1839. Emigré aux Etat-Unis, il est célèbre pour ses explorations en tout genre, en particulier dans le Grand Nord. Il est l'instigateur des parcs nationaux américains. Il est mort en 1914.

Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Muir

 http://www.jose-corti.fr/titresromantiques/1500km-muir.html

                     

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 05:48

 

Ne crois pas que tu t'es trompé de route quand tu n'es pas allé assez loin.

 

 

 Claude Aveline

 

balade région de Marmoutier (67) septembre 2006
                                                                                                                                       
 

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 05:42

 

L'habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison :
C'est une ancienne ménagère
Qui s'installe dans la maison.

Elle est discrète, humble, fidèle,
Familière avec tous les coins ;
On ne s'occupe jamais d'elle,
Car elle a d'invisibles soins :

                                                                                         ma maman dans les années 50


Elle conduit les pieds de l'homme,
Sait le chemin qu'il eût choisi,
Connaît son but sans qu'il le nomme,
Et lui dit tout bas : "Par ici."

Travaillant pour nous en silence,
D'un geste sûr, toujours pareil,
Elle a l'oeil de la vigilance,
Les lèvres douces du sommeil.

Mais imprudent qui s'abandonne
A son joug une fois porté !
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté ;

Et tous ceux que sa force obscure
A gagnés insensiblement
Sont des hommes par la figure,
Des choses par le mouvement.

                                                            René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 05:56

 

        Le palais conduit à la gloire, le marché à la fortune et la solitude à la sagesse.

                                                  Proverbe chinois

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1 janvier 2007 1 01 /01 /janvier /2007 17:13

 

 

Le bonheur

Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.

Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.                    
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.

Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.

Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.

Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !

Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas, Trois-Rivières 2003

 

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 05:37

 Plaine d' Alsace janvier 2006

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 08:50

A l'attention de ma filleule Louise ...

 

V. (VI.) [1] Le dixième jour de la conception sur-viennent des douleurs de tête, des vertiges, des éblouissements, des dégoûts, des soulèvements d'estomac, indices qui annoncent qu'un être humain est ébauché. Le teint est meilleur, la grossesse plus facile, quand c'est un garçon ; les mouvements s'en font sentir dans l'utérus au quarantième jour. C'est tout le contraire dans l'autre sexe : le poids est difficile à porter ; il y a un léger gonflement aux jambes et dans les aines ; et les premiers mouvements sont au quatre-vingt-dixième jour.

[2] Mais la mère éprouve le plus d'affaissement lorsque les cheveux de l'enfant poussent, quel que soit son sexe, et aussi dans la pleine lune, époque qui est d'ordinaire dangereuse pour les enfants, même après leur naissance. La marche, et à vrai dire tout, importe dans une femme grosse : ainsi, pour avoir usé d'aliments trop salés des femmes mettent au monde des enfants privés d'ongles ; et le travail de l'accouchement est plus difficile chez celles qui ne savent pas retenir leur haleine. Le baillement même est mortel dans l'accouchement ; et éternuer après le congrès annonce l'avortement.

[3] (VII.) On est saisi de pitié, on est saisi de honte quand on songe combien frêle est l'origine du plus superbe des animaux. Voyez : l'odeur d'une lampe éteinte suffit souvent pour causer l'avortement C'est ainsi que commencent les tyrans, et ces coeurs bourreaux des autres hommes. Toi qui te confies dans les forces de ton corps ; toi qui embrasses les dons de la fortune et qui te regardes moins comme son élève que comme son fils ; toi (03) dont l'esprit est toujours occupé d'idées sanguinaires, et qui, enflé par quelques succès, te crois un dieu, tu as pu périr par une si petite cause : aujourd'hui même, moins encore suffira pour te tuer, la morsure de la dent ténue d'un serpent, un grain de raisin sec, comme pour le poète Anacréon ; un seul poil dans une gorgée de lait, comme pour Fabius, sénateur et préteur, qui périt ainsi étouffé. Celui-là estimera la vie à sa juste valeur qui se souviendra toujours de la fragilité humaine.

VI. (VIII.) [1] Il est contre la nature que les enfants naissent les pieds les premiers ; ceux qui naissent ainsi ont été appelés pour cela Agrippa, mot qui signifie enfanté difficilement. C'est ainsi, dit-on, que M. Agrippa vint au monde, le seul heureux peut-être parmi tous ceux qui ont été enfantés de cette manière ; et encore il fut tourmenté par la goutte ; il eut une jeunesse pénible ; il passa sa vie au milieu des armes et des morts ; il réussit, mais pour le mal ; toute sa race fut fatale à la terre, surtout par les deux Agrippine, qui mirent au monde Caligula et Néron, fléaux l'un et l'autre du genre humain :

[2] de plus, il vécut peu, enlevé à cinquante et un ans, torturé par les adultères de sa femme (VII, 46, 1) et par le despotisme de son beau-père, circonstances qui ont fait penser qu'il avait accompli ainsi le présage de sa naissance contre nature. Agrippine, mère de Néron, a écrit que son fils, qui fut empereur, et ennemi du genre humain durant tout son règne, naquit les pieds les premiers. L'ordre naturel est que l'homme vienne au monde la tête en avant, et en sorte les pieds les premiers.

PLINE L'ANCIEN  ( Histoire naturelle livre 7 )

Trouvé à cette page http://remacle.org/bloodwolf/erudits/plineancien/livre7.htm

 

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 17:51

si

Voici un poème très connu,appris au collège qui me plait beaucoup et qui est intemporel 

Si...

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !

Rudyard Kipling


                                                                                                  Gérard et Lenny nov 2005

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