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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 19:23

 

DESEQUILIBRES POSTURAUX ET CORRELATION AVEC L’EXAMEN CLINIQUE

La posture est un tout : pieds, genoux, bassin, rachis se répondent

 

2 schémas types théoriques et le plus souvent asymétriques

 

 

Pieds Valgus : rotation interne des genoux, antéroversion du bassin, courbures augmentées, hyperlordose et cyphose, contraintes sur tous les étages lombaires

 

 

 

 

 

Pieds Varus : rotation externe des genoux, rétroversion du bassin, défaut de couverture des articulations coxo-fémorales, dos « plat », contraintes sur les articulations vertébrales postérieures

 

QUELQUES IDEES SIMPLES SUR LA STRUCTURE ET L’EQUILIBRE DU CORPS HUMAIN

 

 

 

Les pieds sont généralement asymétriques, causatifs ou adaptatifs de troubles de l’équilibre et ne sauraient être dissociés de l’ensemble du corps.

 

                        En simplifiant à l’extrême, sur le plan architectural, l’être humain peut être comparé à une église, les pieds étant les fondations, les membres inférieurs les piliers latéraux. Le bassin peut être comparé à une voûte, le sacrum à la clef de voûte, et le rachis au clocher.

 

                        Il est évident que si la clef de voûte n’est pas en place, le rachis ne peut pas respecter sa physiologie et vice versa. Mais pour que le sacrum soit bien équilibré latéralement, faut il encore que les piliers qui soutiennent la voûte soient de la même longueur et reposent sur des fondations stables.         

                                                                                                                                                 

                        Tout architecte sérieux va commencer par évaluer le gros œuvre d’un bâtiment, en commençant par les fondations, puis les murs porteurs avant d’en arriver à la charpente. Il est important que tout soit en place au niveau du gros œuvre afin que la structure soit bien stable. Cela est encore bien plus important en dynamique.

 

                        Les pieds doivent s’agripper au sol coûte que coûte aussi bien à station debout en statique qu’à la marche, en dynamique en portant tout le corps.

                        Le bassin est une zone tampon qui doit s’adapter en portant le rachis et le haut du corps tout en restant en équilibre sur les membres inférieurs. Cette zone doit compenser les déséquilibres qui remontent des pieds et des jambes, ou qui descendent du rachis, de la tête et des mandibules.

 

                        Les membres inférieurs représentent l’assise du bassin et indirectement de la colonne vertébrale. Or, 50 % des consultations dans les centres anti-douleurs sont liés au rachis.

 

 

 

                        Il est très fréquent de rencontrer des bascules du bassin, même minimes et l’on y porte guère attention généralement. Et pourtant !

 

 

 

Problème de la « jambe courte »

 

 

                        En simplifiant à l’extrême, on peut comparer un membre inférieur à un mètre pliant. Mal déplié, il ne fait pas le mètre et l’on parlera de « fausse jambe courte » ; bien déplié, mais avec quelques millimètres en moins, il ne fait pas le mètre non plus et l’on parlera de « vraie jambe courte ».

 

                        La réalité est un peu plus compliquée car le plus souvent il s’agit d’un mélange des deux, avec à la fois des angulations entre les segments osseux mais aussi du raccourcissement au niveau des os longs, fémur + tibia, d’un côté par rapport à ‘autre.

 

 

 

                        Est-ce important ? OUI et NON ! Pourquoi ?

 

                        Pendant des millénaires, l’être humain vivait dans la nature, et à chaque pas, pieds et jambes devaient s’adapter à un terrain naturel toujours inégal.

 

                        L’homme moderne est debout à longueur de journée sur un sol plat et lisse, dur et parfaitement manufacturé, les pieds coincés dans un chaussant, plus ou moins bien adaptés. Dans ces conditions, pieds et jambes n’ont plus besoin de rechercher une adaptation différente à chaque pas, mais reproduisent invariablement les mêmes adaptations asymétriques à longueur de journée, de mois et d’années.

 

                        A force, le corps fonctionne de travers va s’adapter avec plus ou moins de bonheur, compenser, décompenser et être à l’origine de troubles dit fonctionnels.

 

 

 

                        Au repos, assis ou couché, peu de problèmes. Mais une fois debout, il en va tout autrement.

 

 

                        Le corps va s’adapter à un déséquilibre permanent, récurrent. Pour ne pas basculer sur le côté le plus court, les charges vont se reporter sur le côté le plus long car telle une grue de chantier, le contrepoids se positionne à l’opposé de la charge.

 

                        Et le problème s’accentue avec la marche, en dynamique, avec l’âge, etc...

 

                        La pratique s’apparente à la conduite automobile. Il ne viendrait à l’idée de personne de prétendre que l’équilibre des roues est superflue, car pour une voiture pesant environ 1 000kg, le positionnement d’une centaine de grammes de plomb posée très précisément sur les jantes est indispensable à l’équilibrage des roues, et éviter les vibrations parasites lors de la conduite sur route.

 

                        Heureusement, l’être humain dispose d’une mécanique complexe, pilotée par un système intelligent, le système postural fin qui va faire son possible pour compenser les déficits et empêcher l’édifice de s’écrouler.

                                                                                                                              

 

                        Tel le clown qui présente un numéro d’équilibriste en portant sur sa tête un plateau avec un empilement d’objets divers et se contorsionne pour y arriver, le corps va s’adapter pour corriger les défauts, et maintenir coûte que coûte son équilibre.

 

                        Les astuces sont multiples, mais malheureusement, tous ces artifices ne vont durer qu’un certain temps en fonction de la durée et de la quantité de travail à fournir et des possibilités physiques de la personne, qui diminuent avec l’âge, la profession, etc…

 

Quelles sont les solutions à tout cela ?

 

                        L’idée est simple : équilibrer à la fois les fondations en permettant aux pieds de fonctionner dans le respect de leur physiologie, sans oublier dans le même temps de vérifier que le bassin soit bien stable sur ses propres axes physiologiques afin de permettre au rachis de retrouver ses axes et ses courbes les plus physiologiques possibles.

 

                        C’est le travail du podologue posturologue qui s’effectue en 3 temps.

 

                        1) Stabiliser les fondations au niveau du sol, les pieds doivent pouvoir fonctionner le plus naturellement possible.

 

 

 

                        2) Stabiliser les charges que portent les pieds, à savoir un bassin bien équilibré sur des membres inférieurs de même longueur.

 

 

 

                        3) Eviter, autant que possible que le corps soit obligé de fonctionner avec des compensations qui finiront par lâcher tôt ou tard. Tel un vase trop plein qu’une ultime goutte fera déborder. (Equilibration du rachis, des mandibules, des entrées oculaires et vestibulaires).

 

 

Une méthode de correction très efficace grâce à des semelles thermoformées très élaborées mais aussi très agréables et faciles à porter.

 

 

            Voici quelques informations concernant le traitement postural podologique.

 

            LE TRAITEMENT.

 

            Il s’agit effectivement d’une rééducation posturale qui s’étale sur plusieurs mois.

 

            Il concerne aussi bien les enfants qui ont une mauvaise démarche et un déséquilibre du dos, que les adultes qui souffrent de podalgie, gonalgie, lombalgie, cervicalgie, scapulalgie, etc… La plupart des patients adultes sont motivés par des douleurs récidivantes dont ils ne viennent pas à bout.

 

            Il se décompose en plusieurs phases :

 

            A) UNE PHASE ACTIVE :

            1) Commencer par faire un bilan postural pour bien comprendre les problèmes liés à des déséquilibres, des compensations et des décompensations. Ce bilan prend en charge tout le corps de la tête aux pieds, et dure en moyenne 1 heure. Il ne sera fait qu’une seule fois, au départ du traitement et il vous sera remis un document détaillé de plusieurs pages avec toutes les mesures et les explications nécessaires.

 

 

 

            2) La conception et la mise en place des orthèses qui visent à repositionner dans leurs axes physiologiques non seulement les pieds, mais aussi les membres inférieurs, le bassin et le rachis, et demande une deuxième heure de travail.

 

 

            Il faut rééquilibrer tout le corps et ce travail est souvent difficile et complexe, et peut prendre plusieurs semaines, voir quelques mois.

 

            3) La mise au point du traitement postural nécessite une ou deux consultations de « consolidation » pour retoucher éventuellement le « réglage initial », au fur et à mesure que le corps retrouve un meilleur équilibre.

 

            En résumé :

 

 

 

            En fait, chaque personne est différente : chaque personne est en quelque sorte un « prototype » à régler, ce qui constitue un vrai travail « de mise au point » spécifique qui s’étale dans le temps de quelques semaines à quelques mois.

 

 

            B) UNE PHASE PASSIVE DITE DE STABILISATION :

 

 

 

            Elle s’étale dans le temps en fonction de la problématique du patient, de son âge, etc… Elle nécessite une visite de contrôle et de mise au point tous les 6 mois, puis après stabilisation une fois par an minimum.

 

 

 

            Le traitement postural orthétique ne dispense pas des soins pédicuraux classiques, du moins jusqu’à élimination des kératomes douloureux qui disparaîtront progressivement si le patient suit les consignes de traitement et les conseils de chaussage. En effet, les chaussures doivent respecter le fonctionnement physiologique des pieds.

 

 

 

 

QUELQUES EXEMPLES DE CORRECTIONS ET DE RESULTATS OBTENUS AVEC LES ORTHESES PODALES

 

 

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